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4/16/2019

Hausse des violences contre les médecins en 2018

Début avril, le Conseil national de l’Ordre des médecins a rendu publics les résultats de l’Observatoire de la sécurité des médecins pour l’année 2018, qui montre une progression des violences à l’encontre des professions médicales.

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Augmentation des incidents violents contre les médecins

L’année 2018 a vu une progression continue des agressions contre les médecins, avec un nombre d’incidents en hausse de près de 9 %. Près de 3 médecins sur 4 signalant des violences sont généralistes (70 %). Parmi les autres spécialités particulièrement concernées : les ophtalmologues, devant les dermatologues, les gynécologues-obstétriciens, les psychiatres et les médecins du travail.

Dans plus de la moitié des cas, l’agresseur est le patient. Les motifs des signalements sont variés : menaces ou agressions verbales (66 % des incidents signalés), vols (18 %), vandalisme (8 %). On n’observe pas d’augmentation notable des agressions physiques (7 % des incidents) ; en revanche ; ces agressions sont plus souvent commises sous la menace d’une arme.

Les trois régions les plus touchées sont l’Île-de-France, les Hauts-de-France et l’Occitanie. Si les centres-ville et les banlieues sont les lieux d’exercice les plus souvent concernés, le milieu rural n’est pas épargné, avec 17 % des incidents signalés (4 points de plus par rapport à l’année précédente).

L’intégralité des résultats de l’étude est disponible sur : https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/protection-des-travailleurs/protocole-national-sante-securite-salaries

Médecins et professions de santé, comment se protéger ?

Les médecins généralistes et les spécialistes sont particulièrement exposés lorsqu’ils exercent en cabinet privé, notamment s’ils se trouvent seuls dans les locaux. Les chiffres de l’Observatoire révèlent que 62 % des médecins victimes d’agressions disposent d’un secrétariat. Il semble donc que la présence d’un secrétariat ne soit pas suffisante pour se prémunir contre ces incidents.

Alors, que faire pour se protéger ?

Se doter d’un dispositif d’alarme

Une solution est d’avoir recours à un dispositif d’alarme permettant d’alerter les forces de l’ordre en cas de danger. Ces dispositifs peuvent prendre plusieurs formes : bip/clé électronique, montre connectée ou boîtier avec bouton SOS, ou encore application pour smartphone offrant les mêmes fonctionnalités qu’un appareil.

C’est d’ailleurs le choix qu’on fait certains Conseils départementaux et régionaux de l’Ordre : ainsi à Limoges, les médecins de ville se sont vu proposer un bip de géolocalisation permettant d’alerter les forces de l’ordre et de faciliter leur intervention. En Île-de-France, le Conseil régional de l’Ordre se penche sur une application, toujours selon le Conseil national.

Des fonctions de sécurité incontournables

Pour qu’un dispositif d’alarme soit efficace, il faut des fonctions de sécurité performantes. Par exemple, un appareil peut permettre de communiquer avec un centre de téléassistance, qui doit assurer un service continu de qualité. Une liaison audio est établie lorsque l’utilisateur déclenche une alerte, et les opérateurs sont chargés d’évaluer la situation et de remonter rapidement l’alerte aux forces de l’ordre.

Certains appareils disposent d’une fonction de géolocalisation qui permet aux secours d’intervenir plus rapidement.

Une autre fonctionnalité intéressante à envisager : les dispositifs équipés d’une caméra intégrée. La caméra s’enclenche uniquement lorsqu’une alerte est émise. Les enregistrements audio et vidéo peuvent ensuite servir de moyens de preuve après un dépôt de plainte.

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